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« Les Heures Saines »

 

Du début des années 80 à nos jours, bientôt 40 ans d’histoire pour le centre de plongée

En Guadeloupe, quand on parle « plongée », on pense inévitablement « Les Heures Saines ». Créé dans les années 80 ce centre de plongée fut parmi les premiers à s’installer à Pigeon Bouillante sur la plage de Malendure, aujourd’hui « temple de la plongée sous-marine » guadeloupéenne.

Presque quarante ans plus tard, « Les Heures Saines » sont toujours là.

Aujourd’hui perché sur le rocher de Malendure, le centre fait face aux îlets Pigeon. Au pied du centre, au ponton, les deux bateaux qui transportent les plongeurs, débutants ou confirmés, attendent à tour de rôle leurs passagers. Mais comment tout a commencé ?

Coucher soleil

Magguy CHAULET et Marie Noëlle REIMONENQ nous ont raconté les débuts.

Marie Noëlle REIMONENQ, Actuelle directrice de l'école de musique "La Clé des Arts"
Magguy CHAULET qui ouvrira le Jardin de Valombreuse en juillet 1990

Le 24 octobre 1983, Marie Noëlle REIMONENQ, et un ami moniteur de plongée, créent l’association « Centre de plongée subaquatique Les Heures Saines ». Cette association a pour but de faire découvrir le monde sous-marin en alliant le sport et la possibilité de passer du temps à s’amuser sainement. L’association est domiciliée Carbets Commercial – Escalier 2 Raizet, 97139 Les Abymes (JO du 11/11/1983). Le centre de plongée s’installe à Gosier.

Le bureau de l’association est alors composé de Henri CHAULET comme président et de Marguerite CHAULET dit Magguy, née REIMONENQ, comme secrétaire.

Il fallait trouver un bateau. Les Affaires Maritimes en proposent un à la vente après une saisie par les Douanes et la BNP. C’est l’association qui se porte acquéreur du « Yaïsa » avec comme port d’attache la marina de Gosier.

Pour développer l’activité, des partenariats sont passés avec les hôtels « Frantel – Marissol » et « Novotel – Fleur d’épée » de Gosier. Des excursions sont organisées sur les ilets de Caret et Fajou, et jusqu’à Petite Terre ou la Désirade.

Hotel Frantel Marissol La plage
Hotel Frantel Marissol Le restaurant « Le Sicali »

En 1985, d’autres partenariats sont signés avec les hôtels Callinago et Arawak, toujours à Gosier. Et le 1er septembre 1985, l’association devient une société. Henri CHAULET et Marie Noëlle REIMONEINQ créent la « Société Antilles Plongée » (SIRET 333 697 076 00029) et garde comme nom commerciale « Les Heures Saines ».

Piscine hôtel Callinago - 1983
Le « Yaïsa » à la Marina de Bas du Fort


En 1987, Daniel MELL de passage en Guadeloupe leur propose d’installer le centre de plongée sur le rocher de Malendure.

Daniel MELL nous raconte lui-même l’histoire.

daniel-mell-plongee.com

« Je suis Instructeur National depuis 1970 et en mai 1979, pour me remercier de mes engagements dans les formations de cadres en France, la FFESSM, et Guy POULET alors président de la Commission Technique Nationale (CTN), me demande d’aller en Guadeloupe monter un stage et un examen de moniteurs auxiliaires, ce que l’on appelle aujourd’hui MF1.

Je découvre alors la Guadeloupe dont je tombe instantanément amoureux. Je fais la connaissance des responsables du Comité Régional dont Bob Séverin avec qui je deviens ami. Je lui indique que s’il voit un jour une opportunité pour que je m’installe en Guadeloupe, je suis partant !

Pendant le stage de monitorat auxiliaire, c’est le « Nautilus Club », créé en 1974 par Bob SEVERIN aux Abymes et qui déménagera en 1976 à Malendure dans un bâtiment qui deviendra plus tard le restaurant « Chez Loulouse », qui assure la logistique en s’appuyant sur le « club Med » installé sur le rocher de Malendure. C’est ainsi que je découvre ce lieu magnifique.

Neuf ans plus tard, en mai 1987, je suis alors vice-président de la FFESSM et président-adjoint de la CTN, je suis missionné par la fédération pour répondre à une demande du Comité Régional de Guadeloupe.

Pendant mon séjour, Bob Severin qui se souviens de ma demande de 1979, me met en relation avec Henri CHAULET qui souhaite vendre une structure de plongée dans un hôtel de Gosier. Cette structure ne m’intéresse pas, mais j’indique à Henri CHAULET que je sais OÙ et COMMENT monter un vrai centre de plongée qui sera superbe, envié de tous et rentable.

Mon projet :

Le lieu : Je sais que l’infrastructure du Rocher de Malendure est disponible puisque le « club Med » a fermé, et ce site me fait rêver !

La logistique : depuis que j’ai mis en place les TIV à la FFESSM avec Jean-Pierre MONTAGNON, j’ai des contacts privilégiés avec toutes les marques de matériel de plongée, Bauer pour les compresseurs, et je sais que j’obtiendrai des conditions très intéressantes.

L’originalité : les bouteilles seront équipées de stabs et les détendeurs de manos. Le gonflage sera effectué à bord pour offrir des prestations de confort inégalées et encore enviées à ce jour.

La promotion : je suis connu de tous les clubs par mes actions de formations de cadres et surtout la mise en place des TIV.

Fort intéressé, Henri me donne rendez-vous à « la Route du Rhum » à la marina de Pointe à Pitre le samedi suivant pour dîner avec son épouse Maggy qui gère la société « Antilles Plongée ». C’est là que la magie s’opère et que je comprends combien ces personnes sont entreprenantes !! À l’issue de 3 heures d’échanges sur le projet, enthousiasmés par ma proposition, Henri et Maggy, me chargent d’établir le budget prévisionnel.

Évidemment dès mon retour en métropole, fin mai 87, je mets les bouchées doubles et c’est Beuchat qui s’engage à fond avec moi en me procurant le matériel complet à prix très intéressant. Bauer est séduit par ma stratégie de gonflage à bord, ils vont m’aider. D’emblée je sais qu’il faut 2 compresseurs car vu l’éloignement de la métropole il faut pouvoir assurer si un compresseur tombe en panne. En outre, afin de pouvoir effectuer les gonflages à bord des bateaux rapidement, il me faut 10 bouteilles tampons de 50 litres à 350 bars.

Pour me seconder efficacement il me faut trouver un adjoint performant. Rapidement je pense à Dominique DÉRAMÉ que j’ai formé à Trébeurden, que j’ai apprécié et dont je sais que son contrat de coopération en Tunisie ne sera pas renouvelé.

Je lui propose donc de m’accompagner dans ce projet en tant que directeur-adjoint. Il m’indique qu’il a déjà une proposition émanant du CREPS d’Antibes et me demande 15 jours de réflexion. Une semaine plus tard il répond favorablement à ma proposition.

En novembre 87, je demande à Dominique de partir en précurseur afin de commencer à préparer notre installation : recherche d’un hébergement disposant de 2 chambres, nettoyage et mise en état des locaux, installation des corps-morts, révision puis transfert du Yaïsa depuis la marina de Gosier vers Malendure, installation d’une plateforme à l’arrière du bateau, bref rendre l’existant opérationnel.

Pour ma part je dois rester en métropole jusqu’à la fin du Salon Nautique (du 5 au 14 décembre) afin de faire la promotion des « Heures Saines » sur le stand BEUCHAT où un kiosque m’a été réservé. Je conçois et fait imprimer un superbe dépliant de présentation de notre centre. Marion FAUVEL, une amie qui est secrétaire au centre de plongée de Trébeurden que j’ai créé en 1967, accepte d’être notre contact en métropole, ce qui est un atout d’importance majeure.

Je rejoins donc Dominique le 16 décembre et je m’attelle à la conception des râteliers sécurisés pour les bouteilles qui seront gonflées à bord. En outre, je m’occupe de la promotion sur l’île, rencontre avec les autorités et notamment le directeur départemental de l’office de tourisme.

Pour ce qui concerne l’hébergement des clients, individuels ou en groupe, Henri CHAULET nous met en relation avec la famille ROSTANT qui accepte de mettre à notre disposition 8 chambres dans une belle demeure et qui aménage une très belle case ancienne « L’Espérance » en chambre de 2 à 6 lits.

Villa « L’Espérance »
Le salon de la villa
Chambre à 6 lits
Chambre à 2 lits

L’une de leur fille s’occupera de la réception, de la pension complète ou demi-pension.

Nous attendons avec impatience la livraison du matériel qui est arrivé par bateau et reste coincé au service des douanes de Pointe-à-Pitre. Autour de Noël 87, un camion dépose tout le matériel au pied du Rocher : 25 équipements complets, 10 tampons de 50 litres, 2 compresseurs de 26 m3/heure à 350 bars. Dominique et moi nous nous regardons en nous demandant comment nous allons faire pour monter le tout dans les locaux.

J’ai peut-être la solution . . .

Voilà une semaine que suis arrivé et j’ai fait connaissance d’une poignée de guadeloupéens en allant courir sur la plage le matin, la plupart sont au chômage. J’ai dégusté quelques ti’punchs avec eux chez Gilbert (le lolo proche du rocher). Alors je vais voir ce dernier pour lui demander du renfort et je lui précise que leur prix sera le nôtre ! En un quart d’heure huit guadeloupéens viennent nous prêter main-forte et 3 heures 30 plus tard tout est rentré dans les locaux.

Je convie nos aides à un ti’punch chez Gilbert afin de les remercier et de les payer. Comme je leur ai fait dire que leur prix serait le mien je leur demande combien je leur dois. Il me faut reposer la question 3 fois avant que le plus âgé du groupe se lève et me dise « Daniel toi t’es un « famillieux », entre toi et nous pas question d’argent ».

La raison de cette générosité de leur part, alors qu’ils n’avaient pas un rond ? Je m’étais simplement intéressé à eux, depuis mon arrivée, à chaque fois que j’avais rencontré des guadeloupéens à Malendure je m’étais présenté, j’avais expliqué ce que je venais faire, je leur avais demandé comment ils vivaient, s’ils avaient des enfants, s’ils avaient un boulot. C’est ainsi que je savais que la plupart d’entre eux étaient au chômage. Évidemment il fallait que je les remercie pour leur travail et j’ai trouvé la solution en remettant une bonne somme en espèces à Gilbert pour qu’il la répartisse équitablement.

Le lendemain matin, en déballant le matériel, nous nous apercevons qu’il nous manque les détendeurs, c’est la catastrophe !! Il faut vite trouver une solution. Les faire venir par avion va nous coûter une fortune, alors me vient une idée. Parmi mes amis en métropole je compte un garçon que j’ai formé à la plongée à Trébeurden depuis ses 13 ans et que j’ai préparé à tous les niveaux jusqu’au MF2. C’est Jean-Yves LE DAUPHIN qui est alors pilote à Air France. Je le contacte et il accepte de sacrifier ses vacances familiales pour venir nous apporter les détendeurs manquants nous sommes sauvés !! Nous passons ensemble la Saint-Sylvestre et nous pouvons ouvrir le 1er janvier 1988 comme annoncé !!

Un technicien de chez BAUER est venu faire l’installation des 2 compresseurs, des 10 bouteilles tampons et, sur notre ponton, du dispositif de commande de gonflage des bouteilles qui rappelons-le restent à bord du Yaïsa pour le confort des clients mais aussi de l’encadrement.

La station de gonflage
Le gonflage directement sur le bateau

Nous avions promis de l’aider mais des clients sont déjà là et il faut les faire plonger !! Nous allons gonfler nos bouteilles au Nautilus Club sur la plage de Malendure. C’est ainsi que nous inaugurons « Les Heures Saines » fin 1987.

Le local sur le site du rocher
La première pancarte



J’ai déjà lancé la promotion des « Heures Saines » en métropole avant de partir mais en Guadeloupe tout reste à faire.

Le premier dépliant de présentation

Encart au 1er dépliant

Je prends rendez-vous avec les directeurs des hôtels de Gosier, où sont concentrés tous les touristes qui viennent en vacances en Guadeloupe, afin de leur présenter notre Centre et leur proposer une collaboration. J’obtiens l’autorisation des venir présenter un diaporama de 10 minutes lors de la soirée d’accueil dans plusieurs hôtels. C’est ainsi que je me rends 3 fois par semaine dans les hôtels de Gosier, Sainte-Anne et Basse-Terre.


En outre, pour aller sur les plages faire la promotion du centre, je constitue un classeur qui contient des photos sous-marines que j’avais réalisées en 1979 et des photos de nos locaux et matériels de plongée. Cette initiative est extrêmement rentable car non seulement je réussis à convaincre des vacanciers de venir faire des baptêmes, mais surtout je rencontre des résidents qui sont fort intéressés soit pour venir plonger eux-mêmes, soit pour proposer une activité sortant de l’ordinaire à leurs famille et amis venant de métropole. Nous créons un « club de résidents » ce qui nous permet d’organiser une vie autour du Centre.


Pendant plusieurs mois nous ne sommes que 2 encadrants, Dominique et moi pour faire fonctionner le Centre, ce qui nous fait de longues journées. Nous proposons 3 départs : 10 h, 12 h 30, 15 h 30 et à chaque fois nous faisons chacun 2 immersions, ce qui nous fait 6 plongées par jour. Évidemment cela peut faire bondir plus d’un mais nous « confions » notre décompression à nos ordinateur Aladin. Grâce à notre système de gonflage à bord il nous faut moins de 30 minutes pour recharger les bouteilles, l’un d’entre-nous se charge du gonflage, l’autre gère la restitution puis la distribution de petit matériel.


Nous nous organisons pour faire les plongées plus profondes le matin et nous terminons la journée par des baptêmes. Une fois par semaine nous organisons une plongée de nuit et quand c’est possible nous ne faisons pas de départ à 15 h 30 ce jour-là. Heureusement des amis moniteurs viennent nous prêter main-forte de métropole ! Notamment Jean-Yves KERSALE, Patrick DEBY, Jean-Pierre BOCHEREAU. C’est aussi le cas de Florence BEAUFRERE, monitrice d’état qui nous aide d’abord bénévolement et que nous recruterons quelques mois plus tard pour faire face à l’augmentation de fréquentation du Centre.

Daniel – Florence - Dominique
Le « Yaïsa » au ponton devant le centre
Le « Yaïsa » au ponton devant le centre
Le « Yaïsa » au ponton devant le centre

Lorsque nous recevons des clubs de métropole nous organisons pour eux une sortie à 8h le matin et nous leur réservons la sortie de 15h30, ce qui leur laisse le temps d’aller visiter l’île.

Je fais les comptes chaque soir et j’apporte la caisse à Magguy CHAULET tous les vendredis à Cabout, Petit-Bourg, après être allé faire une projection dans un hôtel de Gosier. Je suis reçu très chaleureusement, je m’y sens bien, comme en famille. »

Les 1er équipemement « Beuchat »
Daniel MELL sur le « Yaïsa »
Le « Yaïsa » en approche du ponton
Le « Yaïsa » au ponton devant le centre

L’histoire des « Heures Saines » continue.

Daniel MELL sera le président du COREGUA, comité régional Guadeloupe de la FFESSM, de 1987 à 1990. Mais après 18 mois en Guadeloupe, il doit rentrer en métropole. C’est Dominique DÉRAMÉ qui prend les rênes du centre de plongée. Plus tard Dominique sera secondé par Louis GALBIATI. Dominique deviendra également président du COREGUA de 1990 à 1996. Louis GALBIATI lui succédera de 1996 à 2002.

Daniel MELL
Dominique DÉRAMÉ
Louis GALBIATI

En mai 1991, un premier bateau est coulé pour devenir un site de plongée à proximité direct des Ilets Pigeons : le Gustavia.

 

Le Gustavia


Le 1er octobre 1993, Dominique DÉRAMÉ rachète la « Société Antilles Plongée » qui devient « Guadeloupe Plongée Loisirs » (SIRET 393 645 882 00019). Le 1er novembre 1993, Laurent BLANQUART, dit « Loran » signe son contrat de premier salarié de la nouvelle entreprise. A partir de ce moment, une équipe professionnelle et durable se constitue.

Premier logo
Deuxième logo
Troisième logo
Logo actuel

En juin 1994 Dominique DÉRAMÉ crée le Syndicat des Centres de Plongée Professionnels de la Guadeloupe (SCPPG). Le but est de rassembler les structures professionnelles de plongée loisirs et touristiques, pour être représenté auprès des administrations et collectivités territoriales pour la défense des intérêts des membres auprès de ces mêmes organismes, et en assurer la promotion et la reconnaissance à travers un label de qualité.

 

En parallèle, l’aventure « Paradis Créole » commence :

De façon à offrir une offre complète aux plongeurs, plongées-hébergement-restauration, toujours en juin 1994 Dominique DERAME crée la « SOC Hôtelière de Pigeon » avec l’hôtel-restaurant « Le paradis Créole » sur les hauteurs de Pigeon. Un restaurant gastronomique sera alors proposé à la clientèle. En 2010, c’est Fréderic MASSIEU qui en prendra la gérance.

 

En 1996, jamais à court de projet, Dominique lance la construction d’un catamaran dédié à la plongée. Le « Cata-Dive » est le 3ème bateau spécifique plongée (après notamment « Planète bleue » en Martinique) dessiné et réalisé en Martinique par le chantier « Multicap-Caraïbes ».

 

Résolument tournée vers une pratique professionnelle, le bateau est inscrit et armé au Commerce. Il a donc la possibilité de faire du transport de passager. Après la livraison du bateau, deux fois par semaine, une sortie à la journée est proposée jusqu’à l’archipel des Saintes avec notamment la plongée sur le mythique Sec Pate.

Toujours en 1996, Dominique s’est battu pour obtenir l’autorisation d’immerger une deuxième épave, le Franjack, coulé le 09 juin 1996.

Epave_Francjack_Les_Heures_Saines
Franjack

En juillet 1996, Hervé Hulin signe à son tour un contrat à durée indéterminé avec « Guadeloupe Plongée Loisir ». Il restera moniteur aux Heures Saines jusqu’en 2018. Au même moment, Bruno LIEVAL est recruté lui aussi comme moniteur de plongée. Il poursuivra l’aventure aux Heures Saines comme pilote du Cata-Dive notamment pour les sorties d’observation des cétacés.


En 1997, la formation des Brevet d’Etat d’Educateur Sportif est rendu obligatoire. Il ne suffit plus de se présenter à un examen, il faut suivre une formation modulaire imposée par l’état. Immédiatement, le centre « Les Heures Saines » se positionne sur la mise en place de cette formation. Un dossier est monté pour le financement de l’intégralité de la formation. Il faut élaborer puis faire valider le contenu de la formation. La première session de formation sur une année scolaire compte 13 candidats inscrits.

En 1998, le destin mettra le centre sur un nouveau projet. C’est l’année d’une éclipse totale de soleil. Pour profiter de cet événement exceptionnel, le centre propose aux habitués de passer un après-midi en mer. Moment convivial et magique, en plus de l’éclipse totale de soleil, un regroupement de cachalots est observé …

                                                                              Rénato RINALDI                                                                                       Le « Cata-Dive » pour
                                                                                                                                                                                              l’observation des cétacés

                                                           Sortie d’observation des cétacés                                                           Le Cata Dive avec un ban de dauphins

Alors, « Les Heures Saines » lancent un nouveau produit : des sorties en pleine mer à bord du « Cata Dive » à la rencontre des cétacés : cachalots, dauphins, globicéphales, baleines à bosse et à bec. Cette activité est programmée en partenariat avec l’association « Evasion Tropicale ». En 2019, ce sont eux qui reprennent intégralement l’activité sortie d’observation des cétacés avec la société « Vie Marine Caribéenne ».

Le ponton, les deux bateaux, déjà les douches mais pas encore de carbet en bas.

En 1999, « Les Heures Saines » ouvrent une antenne sur la Plage de Petite Anse, en direction du sud depuis Bouillante, dans un hôtel qui deviendra plus tard un EPHAD.

L’annexe des Heures Saines sur la plage de Petite Anse

Puis commence la période Zen

Durant cette période, d’autres activités sont proposées, comme la randonnée en forêt tropicale avec ou sans bivouac, et pour tous niveaux. Puis, pour répondre à l’engouement pour le tourisme vert « Les Heures Saines » proposeront de l’aqua-randonnée. Il s’agit de descendre une rivière par ses propres moyens sans s’aider ni de corde, ni de harnais ou de tout autre matériel. L’esprit était de parcourir la forêt tropicale en suivant le cours de la rivière.

                                        Les Heures Saines Zen                                              Les Heures Saines Zen                                                  Les Heures Saines Zen        
                                                 Plongée                                                      Rencontre cétacés                                                        Randonnée

Hervé HULIN en accompagnateur moyenne montagne
« Les Heures Saines » version « zen »
Sortie canyoning

Toujours en 1999, « Les Heures Saines » commence à proposer la plongée au Nitrox.

Le premier objectif n’est pas de diminuer le temps de palier pour les plongées saturantes, mais d’accroitre la sécurité. Le Nitrox est systématiquement fourni lors des sorties « 2 Tanks Dive » proposées avec le bateau « Miquelon » deux à trois fois par semaine. Comme le gonflage se fait par la méthode des pressions partielles, il est possible d’obtenir des mélanges jusqu’à 40 % et pour les plongeurs Nitrox confirmés jusqu’à 80 %. Les moniteurs qui interviennent dans les formations profondes ou les formations vers le niveau 4 plongent systématiquement avec un mélange Nitrox.

Compresseur Coltri
Contrôle des mélanges

Le bateau « Miquelon » est une barge en alu de 10 places qui permettait de faire un appoint au Yaisa sur les plongées aux ilets. Il a beaucoup servi pour faire les « 2 tanks dive » ainsi que les formations N4 et MF1. C’est également ce bateau qui a été implanté à Petite Anse comme bateau support de l’annexe des Heures Saines à Petite Anse.

                                             Cata-Dive, Yaïsa et Miquelon                                                                                                                               Miquelon

C’est également en 1999 que Dominique crée le Syndicat National des Entreprises de Plongée Loisirs (SNEPL) qui deviendra la Fédération Nationale des Entreprises des Activités Physiques de Loisirs (FNEAPL) puis Active FNEAPL qui regroupe les entreprises d’activités physique de loisir indoor et plus des activités de plein air.

Entre 2002 et 2003, toujours pour innover, le centre se spécialise dans une approche douce et adaptée de la plongée. L’équipe travaille avec une association regroupant des aquaphobes « Les pieds dans l’eau ». Un voyage par an est organisé pour un groupe de 30 à 40 personnes.

En plus du travail fait par l’association, une approche est développée et mise en place par « Les Heures Saines » pendant des stages de plusieurs jours, de façon à aboutir à ce que chaque pratiquant aquaphobe puisse faire un baptême en fin de séjour. Cette expérience a poussé à imaginer une approche un plus « douce » de la plongée et surtout à prendre pleinement conscience de ses vertus thérapeutiques. Il fallait allier Plongée-Relaxation-Sophrologie.

Ce concept a été mis en place et animé en collaboration avec Jean Jacques Gauthier (masseur kinésithérapeute, spécialisé en pathologie du sport / sport et santé / micronutrition, sophrologue et moniteur de plongée, Directeur du centre SPA Espace Amphorm et Commissaire Général d’Aquae Panorama). Peut-être un peu novateur pour l’époque, ces stages n’ont pas réellement rencontré leur public.

Séance de relaxation à coté de la piscine du Paradie Créole
Et sous l’eau
Carbet du bas pas encore fermé et ponton refait

Le local des shorty et palmes à coté de l’accueil sur la terrasse du club

En 2002, Loulou s’éteint. Ses cendres seront versés à la mer depuis le Cata-dive.

En 2003, « Les Heures Saines » s’agrandisse.

Des travaux permettent d’agrandir la surface des locaux et permettent d’installer un compresseur Nitrox à membrane avec 3 bouteilles tampons de 50 L dédiées au Nitrox. La plongée au Nitrox est alors offert aux séniors et pour les deuxièmes plongées des personnes en formation vers les niveaux 2 et 3 lors des plongées l’après-midi.

En parallèle, des recycleurs sont mis en place (Drager Dolphin et Ray), ainsi que des scooter sous-marin (Apollo). L’idée de Dominique était de toujours rester innovant et de proposer continuellement aux plongeurs de nouveaux services et équipements.

Plonger avec un recycleur
Plonger avec un scooter

Toujours avec plein de projet à développer en même temps, Dominique porte le dossier mise en place d’une nouvelle épave, l’Augustin Fresnel II. Après beaucoup de péripétie administrative, il est coulé le 09 juillet 2003 au sud du bourg de Bouillante.

Les locaux se transforment à nouveau pour prendre une teinte plus colorée. C’est la période Eco-Tourisme.

L’accueil sur le rocher réaménagé une 1ère fois
« Les Heures Saines » version « Eco-tourisme »

En novembre 2003, le Miquelon se retourne pendant une tempête mais résiste et ne sombre pas. Après quelques travaux il n’y paraîtra plus.

A l’issue du salon de la plongée 2003, fin décembre, un stand est ouvert lors du BOOT de Dusseldorf. C’est Frédéric MASSIEUX qui tient le stand.

En janvier 2004, la municipalité de Bouillante, en présence du maire Philippe CHAULET, Alber Falco, chef plongeur du commandant Cousteau sur la Calypso, et Jean-Michel COUSTEAU, fils du Commandant, organise la mise en place d’une statue du buste du Commandant Cousteau, réalisée en 1998 par Albert FAGE, sculpteur. Il avait même peint le bonnet en rouge. Les bonnes relations entre Dominique DERAME et Philippe CHAULET, frère de Henri CHAULET de la première société possédant le centre de plongée « Les Heures Saines », fait que c’est le Cata-Dive qui sert de support logistique pour l’opération de mise en place du buste sur un banc de sable à 10 m de profondeur sur le spot de plongé du Jardin de Corail.


La raison de cet hommage est la mise en avant du site des ilets Pigeon par le Commandant Cousteau, dès les années 50, en y tournant des images du film le Monde du Silence de Louis Malle. C’est aussi sous le conseil du Commandant Cousteau que le site sera placé en Réserve.

En 2012, la main célèbre main avec son signe « ok » s’est décroché. Retrouvée par des plongeurs, confiée au Parc National puis au Comité Régional de Guadeloupe (CoReGua) de la FFESSM et enfin retournée à son propriétaire, la Ville de Bouillante, en décembre 2016.
En juin 2017, le buste a été nettoyé et la main à nouveau scellée à sa place.

Malheureusement elle a rapidement à nouveau disparu.

Philippe CHAULET fils avec la main du Commandant Cousteau lors de sa remise en place.

En juin 2004, une opportunité se présente d’avoir un stand dans les allées du centre commercial Destreland.

En 2005, Loran est interviewé par une journaliste dans les locaux du club. La même année, Didou et Jannic, deux moniteurs des Heures Saines passent sur la radio RFO Guadeloupe.

En 2007, Dominique et les Heures Saines organise une fête pour les 20 ans du centre sur le rocher de Malendure.

Sur la photo, en plus de Dominique à droite, on peut reconnaitre à partir de la gauche, Yohan PUAUD dit Yo, Loran, Gaëlle FOUCHET

Une période sombre commence alors.

Début 2008, la société « Guadeloupe Plongée Loisirs » est en difficulté financière. Et quelques semaines plus tard, dans la nuit du 12 au 13 mars 2008, lors une balade en forêt dans le secteur de Vieux Habitants, Dominique DERAME fait une chute mortelle. Toute la famille des Heures Saines est endeuillée.

En juin 2009, Olivier SCHOTTE devient le gérant de la société « Guadeloupe Plongée Loisirs ». C’est sa passion pour l’observation des cétacés qui l’a rapproché de l’entreprise.

Le « Miquelon » a été vendu en 2009 par Olivier SCHOTTE et acheté par « La bulle », un club de plongée associatif de Baie Mahault.

En 2012, la société « Guadeloupe Plongée Loisirs » est une nouvelle fois en difficulté financière. La société « SP EURL » de Stéphane PEREZ rachète les branches d’activités plongée et observation des cétacés le 24 décembre 2012. Stéphane relance l’entreprise en investissant massivement : réfection complète des bâtiments, remplacement d’un compresseur et achat d’un nouveau bateau, le « DEMELOU ». C’est en hommage aux premiers responsables du centre de plongée à Malendure qu’il sera dénommé ainsi : « DEramé » « MEll » « LOUis ».

Réaménagement du carbet
Le « Demelou »
L’accueil avec une plus grande terrasse
Les shorties avec le logo de Heures Saines

Très vite, le centre de plongée « Les Heures Saines » redevient une référence.

En janvier 2018, la « SARL Abia Location Guadeloupe » de Jean-Christophe BELIVIER rachète la branche d’activité plongée à « SP EURL ». Nadine STOLL devient la gérante de la nouvelle structure.

La société « SP EURL » garde la branche d’activité « Observation des cétacés » qu’elle continue de commercialiser sous le nom « Les Heures Saines » jusqu’à la vente de cette branche d’activité en 2019 à « Vie Marine Caribéenne ».

Pour garder l’esprit de constant développement qui sert de fil conducteur aux Heures Saines depuis la création de la marque, la nouvelle équipe continue d’investir.

Nouveau changement de propriètaire
Panneau de sensibilisation au comportement éco-responsable
Démontage de l’ancien compresseur
Mise en place du nouveau compresseur
Une cabine d’habillage
Une annexe : la torpille
« Les Heures Saines » actuellement, mais toujours avec le Yaïsa

« Les Heures Saines »,

une histoire qui continue de s’écrire avec vous …

Centre de plongée Les Heures Saines

« Les Heures Saines« , centre de plongée situé à Pigeon, près de la plage de Malendure, sur la commune de Bouillante en Guadeloupe, en face des Ilets Pigeon et de la réserve Cousteau, vous propose :
apnée, randonnée palmée, baptême de plongée, plongée exploration, plongée sur épaves ou plongée de nuit, formation, …

Informations pratiques

Ouvert tous les jours de 8h à 18h

Téléphone : 0590 988 663
Portable : 0690 905 933
Mail : info@heures-saines.gp

Adresse : Rocher de Malendure – Pigeon
97125 BOUILLANTE
Guadeloupe

« Les Heures Saines » diving center

« Les Heures Saines », a diving center located in Pigeon, near the beach of Malendure, in the town of Bouillante in Guadeloupe, in front of the Pigeon Island and the Cousteau reserve, offers: freediving, snorkeling, first dive, fun dives, wreck diving or night dives, training, …

Useful information

Open everyday from 8 a.m. to 6 p.m.

Phone: (+590) 590 988 663
Mobile: (+590) 690 905 933
Mail: info@heures-saines.gp

Address:
Rocher de Malendure – Pigeon
97125 BOUILLANTE